Synopsis : Les Mayas, l'une des plus fascinantes civilisations que la Terre ait portées, nous ont transmis une prophétie : leur calendrier prend fin en 2012, et notre monde aussi. Depuis, les astrologues l'ont confirmé, les numérologues l'ont prédit, les géophysiciens trouvent cela dangereusement plausible, et même les experts scientifiques gouvernementaux finissent par arriver à cette terrifiante conclusion.
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
La prophétie maya a été examinée, discutée, minutieusement analysée. En 2012, nous saurons tous si elle est vraie, mais quelques-uns auront été prévenus depuis longtemps...
Lorsque les plaques tectoniques se mettent à glisser, provoquant de multiples séismes et détruisant Los Angeles au passage, Jackson Curtis, romancier, et sa famille se jettent à corps perdu, comme des millions d'individus, dans un voyage désespéré. Tous ne pourront pas être sauvés...
Mon avis : Je suis généralement bon public pour ce genre de films, blockbuster et catastrophe. Et pourtant, à sa sortie en salle, je n'ai pas été attirée. Les échos étaient qu'il en faisait trop, trop dans les clichés du genre.
Et effectivement, j'ai pu le vérifier tout au long de mon visionnage. Les personnages stéréotypés sont tous là :
- le scientifique qui avait prévenu les autorités mais qu'on a écouté que beaucoup trop tard
- le mec haut placé, salaud sans scrupule
- le Président américain qui meurt en héros (enfin juste à côté de ses concitoyens, ce qui est déjà pas mal)
- le héros, homme ordinaire, à la vie pas facile, un peu ratée il faut bien le dire, divorcé avec enfants
- l'ex-femme du héros, heureuse en couple mais n'ayant pas complètement oublié son ex
- les enfants du héros of course, souvent un garçon et une fille, comme c'est le cas ici
- l'hurluberlu apparemment complètement fou mais qui finalement avait raison sur tout ou presque
Il y a aussi les répliques obligatoires :
- "Non, ce n'est pas possible" ou autre "Ce n'est pas croyable" ("C'est incroyable" marche aussi)
- le discours solennel du président américain que tout le monde écoute (limite même en dehors des USA) la larme à l'oeil (en même en de telles circonstance hein...), toujours, TOUJOURS patriote jusqu'au bout
- "Je t'aime Papa/Maman/fiston" (rayez la mention inutile)
Enfin bref, ces répliques qu'on a l'impression qu'elles sont préenregistrées, comme les rires des sitcoms...
Et puis il y a les aberrations, pondues pour alourdir le mélo qui n'avait pas besoin de ça... Là je pense en particulier à une scène parmi d'autres, qui m'a fait halluciner : quand le scientifique indien téléphone depuis son portable à Adrian pour lui dire qu'aucun avion n'est venu le chercher, alors même qu'un ras-de-marée géant se dirige droit vers lui...
1/ il avait vraiment que ça à penser, de dégainer son portable pour appeler un mec qui est à peine un ami ?!
2/ comment la communication a pu passer alors même que le pays est un tas de cendres et que le ras-de-marée a déjà commencé à tout ensevelir ?!! (et non, ce n'est pas un téléphone satellite qu'il a le gars... en tout cas, moi je veux le même !)
Enfin voilà... d'habitude, je gobe le tout très bien, en appréciant même, mais là... Je sais pas... C'était "trop". Je n'ai pas passé un moment horrible non plus, peut-être même que je le reverrais à l'occasion... Mais en le visionnant, je n'ai pu m'empêcher tout un tas de remarques sarcastiques, pas toujours très tendres, je dois bien l'avouer ^^
Ma note : 5/10